Le cinéma
Ma passion pour l’image est venue avec le cinéma.
La découverte de la fiction, l’expérience de l’écriture, la réalisation se sont faites à l’adolescente.
Tout logiquement, j’ai ensuite fait mes études dans le cinéma, participé aux tournages des copains (opératrice, assistante, régie…), monter mes projets, mon association… les projets ont évolués!
J’ai participé à plusieurs projets, à plusieurs postes, rejoint plusieurs associations, collectifs avec qui je partage l’amour des mots, des histoires et de l’image.
Je n’abandonne pas mon rêve de cinéma, je continue de participer à des projets, à écrire et réaliser des courts-métrages.
Actuellement en cours d’écriture de courts métrages et en diffusion du court métrage « Libre comme les autres ».
LIBRE COMME LES AUTRES
Ma dernière réalisation que j'ai co-écrit avec Aurélie Calvo, également interprète principale participe au Nikon Film Festival et prend la route des festivals et projections.
Ce court métrage de fiction dramatique raconte l'histoire d'Amélie, travailleuse du sexe, qui subit la loi du 13 avril 2016 qui accuse son compagnon, Nicolas de proxénétisme et la laisse seule élever leur fils Théo.
LIBRE COMME LES AUTRES
Ce court métrage de fiction dramatique raconte l'histoire d'Amélie, travailleuse du sexe, qui subit la loi du 13 avril 2016 qui accuse son compagnon, Nicolas de proxénétisme et la laisse seule élever leur fils.
Projets photos
Militer autrement: par l’art et notamment la photo
Je mets mon art au service de la cause féministe (égalité femmes-hommes…) et également pour soutenir des actions de sensibilisation ou caritatives locales (octobre rose…).
Je réalise notamment des séries de photographies, lors des marches féministes (journée internationale des droits des femmes, journée de lutte contre les violences faites aux femmes…).
Deux séries de photographies de la marche du 08 mars 2020 ont d’ailleurs été exposées à plusieurs reprises (La Ferté-Gaucher, au café associatif « C’est déjà ça » à Mouroux).
Ce militantisme, engagement a donné naissance à un compte instagram et une page facebook pour mes projets artistiques.
EXPOSITION marche féministe 08 mars 2020
Ces deux séries de photographies réalisées le 08 mars 2020, lors de la marche féministe organisée par les grandes gagnantes à Paris ont fait l’objet d’une exposition.
Encadrées, format 30x40cm, elles n’attendent qu’à être de nouveau exposées.
En 2020, en période pré-pandémique, 60 000 personnes se sont réunies dans les rues de Paris, de place d’Italie à la place de la république, un #8mars historique pour le combat féministe.
De nombreux symboles:
Gants jaune, bleus de travail pour représenter les premières de corvée et notamment les femmes entrenant les hôtels…
Des pancartes en lien avec Adèle Haenel, par rapport à son geste symbolique lors de la cérémonie des césars, le clin d’oeil à la tribune de Virginie Despentes dans les jours qui ont suivi (« On se lève et on se casse »), des réactions suite au césar de la honte pour Polanski (accusé de viol) et le film « le portrait de la jeune fille en feu » de Céline Sciamma devenu une référence pour la lutte féministe.
Arrivées à République, plus d’une centaine de personnes tenant des pancartes avec les prénoms des victimes de féminicides se sont placées autour de la statue au centre de la place. Une femme meurt tous les trois jours des mains de son compagnon ou ex-compagnon.
Un 08 mars historique pour dénoncer les inégalités, les violences sexistes et sexuellets… Les femmes et les hommes se sont levés pour l’égalité, la liberté et un monde plus sorore!
Nous voulons l’égalité et la liberté de nos choix notamment sur nos corps! En finir avec le patriarcat!
REBAIS CONFINÉE
Lors du confinement, en triant, faisant du traitement photo, je suis tombée sur d’anciennes photos, ces photos prises lors d’un tournage qu’on avait laissé de côté. Une photo m’a marqué. Cette fenêtre m’avait attirée, lors du tournage, cette marque de main sur le mur à la place du carreau, un côté flippant et en même temps cette ouverture vers l’extérieur…en la revoyant, en travaillant ce montage photo, cherchant le bon traitement noir et blanc, elle m’a renvoyé à aujourd’hui, à notre confinement. Cette fenêtre ouverte, cet appel à sortir, à retrouver notre liberté de mouvement et ce côté abandonné, sombre, flippant, peut être les restes de l’ancien monde et au bout l’espoir, celui de sortir, de retrouver la lumière, de quitter tout cela pour un monde meilleur… La fenêtre: symbole de notre confinement car on y regarde l’extérieur, on l’ouvre pour respirer, laisser entrer le soleil et poser un regard sur notre vie et ce monde.
Avec cette photo (bien qu’elle n’ait pas été prise vers chez moi) est née l’envie d’une série de photos sur ma ville confinée: Rebais confinée.
Regarder le ciel, les bâtiments, la lumière se refléter dans une fenêtre, porter une ombre, découvrir Rebais. Cette dernière semble parfois être une ville d’un autre temps avec ses vieilles façades, ses volets fermés, ses lieux abandonnés, le confinement me permet de prendre le temps de la découvrir, la regarder autrement et de la photographier en axant sur les façades et surtout les fenêtres. Observer en reporter, témoin de ce temps !
